Trop souvent délaissé, le poste de correcteur représente pourtant des avantages inestimables pour améliorer la qualité de vos documents de communication.
Vous publiez une brochure de saison ou tout autre document essentiel à votre communication. Pour le graphisme et l’impression, vous avez fait appel à des prestataires extérieurs. Pendant des mois, votre équipe et vos prestataires ont travaillé d’arrache-pied pour tenir les délais malgré un rétroplanning serré (en com’, les rétro sont toujours serrés).
Quand arrivent enfin les palettes de cartons venues tout droit de chez l’imprimeur, vous vous réjouissez en découvrant vos brochures : comme le papier est beau ! comme les couleurs claquent ! comme les textes sont percutants ! Alors que vous vous apprêtez à sabler le champagne, un collègue plus ou moins bien intentionné vient vous avertir que l’édito du président comporte une faute d’accord… Horreur malheur ! Malgré tout le travail accompli, vous vous prenez une soufflante de votre N+1. Quant au seul souvenir qui vous restera de cette brochure, ce sera cette fatale coquille qui a réussi à s’infiltrer malgré vos nombreuses relectures…
Pour éviter ce genre de désagréments, mieux vaut faire appel à un correcteur. Ce professionnel de l’édition :
– vérifiera l’orthographe, la syntaxe, le vocabulaire, la typographie,
– sera attentif à l’harmonie générale de votre document,
– pointera les incohérences qui vous auraient échappé,
– reformulera votre texte si vous lui confiez aussi une mission de réécriture.
Souvent délaissé par méconnaissance ou pour des raisons budgétaires, ce poste se révèle d’une grande utilité pour :
– donner de la valeur à vos documents,
– gagner du temps (les relectures sont des phases longues et fastidieuses),
– éviter l’insertion d’un erratum qui fait toujours mauvais effet,
– éviter, dans les cas les plus graves, la réimpression de votre document qui coûtera finalement bien plus cher qu’un correcteur.
En résumé, faire appel à un correcteur est le meilleur moyen pour obtenir un texte quasiment irréprochable. Pourquoi quasiment ? Parce que même les meilleurs peuvent laisser des coquilles. On ne résiste pas à vous montrer cette page tirée de La Rabouilleuse dans la prestigieuse Pléiade de Gallimard où le participe passé du verbe finir n’est pas vraiment orthodoxe…